Les saints du diocèse de Nanterre

Charles de Foucauld fut ordonné prêtre à 43 ans. Il partit au Sahara, d’abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, les plus délaissés, les plus abandonnés. C’est au cours d’une retraite chez les jésuites, à Clamart, qu’il prit la décision de devenir religieux.
Fête le 1er décembre











Cloud ou Clodoald (520-560), petit-fils de Clovis et de sainte Clotilde. À l’âge de 5 ans, il échappe au massacre perpétré par ses propres oncles, grâce au dévouement de quelques fidèles, qui le cache dans un monastère. Quelques années plus tard, Il prend de lui-même l’habit monastique. Cloud fut ordonné prêtre à Paris et fut le premier des princes de France qui gravit les degrés de l’autel. À la fin de sa vie il devint ermite sur une colline proche de Paris et y fit bâtir un monastère. Les vertus de saint Cloud avaient attiré vers lui de nombreux disciples ; ses miracles firent accourir des foules immenses à son tombeau, autour duquel se forma la ville de Saint-Cloud. Il est le patron des cloutiers.
Fête : le 7 septembre











Denis est le patron secondaire du diocèse de Nanterre.Il fut le premier évêque de la capitale de la France. Sainte Geneviève lui témoigne une dévotion particulière, il est son père dans la Foi.
Fête : le 9 octobre















Geneviève (420-500), née à Nanterre. Alors qu’elle a 9 ans, l’évêque saint Germain d’Auxerre la consacre à Dieu. C’est dans dans le monde qu’elle mène sa vie de vierge consacrée. En 451, face à la menace des Huns sur Paris, elle exhorta les parisiens à prier pour sauver Paris et effectivement, celle-ci fut épargnée. Puis lorsque Paris est assiégée par les francs, Sainte Geneviève s’échappe par la Seine et va quérir du ravitaillement jusqu’à Troyes. Elle passa sa vie à secourir les pauvres et guérir les malades. Elle est la patronne du diocèse de Nanterre, de la ville de Paris, des gendarmes, des policiers, des bergers, des tapissiers et des fabricants de cierges. Elle est invoquée contre les fièvres.
Fête : le 3 janvier

- Découvrez 2 ouvrages sur la vie de sainte Geneviève
- Sainte Geneviève, protectrice de la cité, une bande dessinée parue aux Éditions du Triomphe
- Petite vie de sainte Geneviève de Mgr Aybram, aux Éditions DDB.
Les deux livres sont préfacés par Mgr Daucourt.





Isabelle de France (1225-1270), soeur de saint Louis, est née à Paris de Louis VIII et de Blanche de Castille. Dès son plus jeune âge, elle fut attirée par les choses célestes. Près de sa mère, elle tint son rang au palais royal, mais passait beaucoup de temps avec les pauvres. Elle réussit à ne point se laisser marier à Conrad, le fils de l’empereur Frédéric II. Après la mort de Blanche de Castille elle résolut de vivre à l’écart du monde et passa le reste de sa vie dans une petite maison, près du couvent de Longchamp qu’elle avait bâti à Paris pour les clarisses et qu’elle consacra à "l’Humilité de Notre-Dame." Elle y mena une vie d’austérité et de prière, sans faire profession religieuse pour autant.
Fête : le 22 février
















Notre-Dame-de-Boulogne
Les premières traces du culte à la Vierge de Boulogne remontent à la fin du XIe siècle quand sainte Ide, mère de Godefroy de Bouillon, fait bâtir une cathédrale à sa gloire ; c’est aujourd’hui la basilique de l’Immaculée-Conception. L’église de Boulogne-sur-Seine (Boulogne-Billancourt) est bâtie, au début du XIVe siècle, sur le même modèle par Philippe Le Long, fils de Philippe le Bel. Durant tout le temps des croisades, les chevaliers avant de prendre le chemin de Jérusalem, viennent à Boulogne-sur-Mer faire bénir leurs épées auprès de la Vierge. En 1477, lorsque Louis XI rattache le Boulonnais à la Couronne, il transfère la souveraineté de ce Comté à la Vierge nautonière et, en avril 1478, il rend hommage à la mère de Dieu de son comté de Boulogne et s’engage, en son nom et celui de ses successeurs, à lui payer tous les droits seigneuriaux de ce fief. Au Moyen-Âge le pèlerinage de Boulogne-sur-Mer était l’un des plus fréquentés, avec ceux du Puy-en-Velay, de Rocamadour, de Chartres et de Lyon-Fourvière.



Vincent de Paul (1581-1660), né dans les Landes. Il fut ordonné prêtre à 19 ans, et fut renommé pour sa charité, qu’il exerça notamment auprès des galériens, des enfants trouvés et des paysans ignorants. Fait prisonnier au cours d’une navigation entre Marseille et Narbonne, il fut vendu comme esclave à Tunis, et passa deux années en captivité chez les Barbaresques. Aumônier de la reine Margot, épouse de Henri IV, puis curé de campagne à Clichy un village des environs de Paris, précepteur des enfants de Philippe de Gondi, curé de Châtillon-sur-Chalaronne. En 1612, il remplace à Clichy le curé François Bourgoing qui souhaite rentrer à l’Oratoire. Âgé de 31 ans, il devient donc le curé de Saint-Sauveur-Saint-Médard, à Clichy, où il fait ses débuts en pastorale paroissiale. Il reconstruit l’église qui tombe en ruine avec les deniers du culte, des paroissiens et des notables, de 1622 à 1630. Cette église existe toujours. Le Cardinal de Bérulle le fait nommer curé. Il prend possession de la cure le 2 mai 1612. En 1613, Vincent de Paul entre comme précepteur, dans la maison de Philippe-Emmanuel de Gondi, général des galères de France. Pendant son séjour dans la maison de Gondi, où il doit « faire sa résidence continuelle et actuelle », il peut aussi retourner aisément dans sa paroisse, surtout lorsque les Gondi séjournent à Paris, dans leur hôtel de la rue Pavée Saint-Sauveur. En 1617, fonda les Confréries de la Charité, devenues Dames de la Charité à Paris, aujourd’hui Équipes Saint-Vincent. Ces dames se feront aider par des servantes qui deviendront en 1633, les filles de la charité grâce à sainte Louise de Marillac. La première des filles de la charité, Marguerite Naseau , emblématique dans la Compagnie, était originaire de Suresnes. Aumônier général des galères en 1619. Il fonda en 1625 la société des Prêtres de la Mission, congrégation des Lazaristes, vouée au service des pauvres des campagnes. Louis XIII l’appela pour mourir dans ses bras. Il est le patron de Madagascar et des oeuvres de charité.
Fête : le 27 septembre

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