Se confesser dans un confessionnal

1. Description d’un confessionnal

Il est composé d’une loge centrale munie d’une porte, pour le prêtre, et de deux compartiments pour les pénitents qui sont garnis d’un agenouilloir, d’une tablette et fermés par un rideau. L’intérieur comporte donc un emplacement où le prêtre est assis et des emplacements où les pénitents sont à genoux. Ils sont séparés par une grille.

Le prêtre et le pénitent sont dans des compartiments séparés et se parlent à travers d’un grillage. Le prêtre s’assoit dans le compartiment central, tandis que les pénitents prennent place dans ceux qui se trouvent de part et d’autre.

2. Comment se confesser dans un confessionnal ?

Pour se confesser dans un confessionnal, le pénitent attend à proximité qu’il y ait une place libre, puis il entre dans un des compartiments derrière un rideau, s’agenouille devant le grillage et attend pour parler que le prêtre ouvre le portillon qui est derrière le grillage.

3. Comment se confesse-t-on actuellement ?

Actuellement, les lieux de la confession se sont diversifiés. Le sacrement de réconciliation peut être reçu dans une église. Mais les confessions se font également dans une pièce, un local plus chaleureux qui est un bureau d’accueil. Le plus souvent, ils consistent en une chaise pour le prêtre et un prie-Dieu pour le pénitent. Dans certains rassemblements importants, la confession peut se vivre en pleine nature.

Histoire des confessionnaux

1. Histoire des confessionnaux - Concile de Trente et Contre-réforme - Leur apparition dans les églises

L’histoire des confessionnaux est liée à l’histoire du sacrement de pénitence. C’est au XVI° et XVII° siècles qu’a eu lieu leur apparition, en liaison avec le Concile de Trente qui a fait une session sur le sacrement de Pénitence en 1551 : il définit l’obligation de confesser tous les péchés mortels avant la communion.

Au XVI° siècle en Espagne, puis au siècle suivant en France, un souci de discrétion conduit à la mise en place d’un meuble spécial : le "confessionnal". C’est à la Contre-Réforme (la Contre-Réforme ou Réforme Catholique est le mouvement par lequel l’Église catholique romaine réagit, dans le courant du XVI° siècle, face à la Réforme protestant) qu’il apparaît dans les églises. Ce meuble assure l’anonymat entre le confesseur et son pénitent, et permet la discrétion de l’échange. Il va bénéficier d’une décoration soignée aux XVIl° et XVIII° siècles. Il est devenu le lieu presque unique de la confession dans le catholicisme. Le confessionnal n’existe pas dans les églises orthodoxes.

2. Histoire des confessionnaux - Vatican II et réforme liturgique - Leur retrait des églises

Après le concile Vatican II, le rite de la confession a été révisé (Sacrosanctum Concilium, 72). Les confessions en face-à-face sont autorisées. Le plus souvent, ils sont remplacés actuellement par une chaise pour le prêtre et un prie-Dieu pour le pénitent (parfois séparés par une petite grille en bois ou en métal). Ils se trouvent dans un bureau d’accueil. Ils ne s’en trouve plus dans beaucoup d’églises modernes. Mais certaines personnes préféreraient se confesser dans un confessionnal où la relation reste plus anonyme.

Un certain nombre de confessionnaux modernes, et parfois même quelques confessionnaux traditionnels, sont munis de deux voyants lumineux à l’extérieur. Un voyant vert pour indiquer qu’un prêtre est dans le confessionnal et disponible pour une confession, et un voyant rouge indiquant que ce dernier est déjà occupé avec un pénitent.

3. Histoire des confessionnaux des JMJ de Madrid en 2011

Aux JMJ de Madrid, 200 confessionnaux démontables et éphémères ont été disposés dans le Parc du Retiro en plein cœur de la ville pour la Fête du Pardon.

Les jeunes y ont trouvé des prêtres pour leur donner le Sacrement de la Réconciliation dans plus de 30 langues. Des centaines de prêtres et évêques de tous pays se sont relayés pour recueillir les confessions des pèlerins. Benoît XVI lui-même a administré la confession à 4 pèlerins.

Le parc de Madrid a été ainsi transformé en un immense confessionnal. Les confessionnaux des JMJ de Madrid ont été démontés à l’issue du rassemblement.

style et images de confessionnaux

Le style des confessionnaux a varié selon les époques. Ils peuvent être très primitifs, avoir un style baroque ou un style classique. Au XIX° siècle, ils n’ont pas de style bien caractéristique. Actuellement, ils sont souvent remplacés par une chaise et un prie-Dieu dans un bureau d’accueil. Les images manifestent l’histoire des confessionnaux.

1. Images des confessionnaux très anciens et de style primitifs

Les plus anciens du XVI° siècle ont un style très primitifs. Ils comportent seulement un compartiment pour le prêtre (qui est assis), les pénitents restant à l’extérieur. C’est le début de l’histoire des confessionnaux.