Accompagnement du deuil
1. Comment les paroisses accompagnent-t-elles le deuil des familles ?
Au cours de la messe du dimanche qui suit les obsèques, les paroisses font mémoire des défunts de la semaine. Elles invitent les familles en deuil à s’y retrouver.
Sur la demande des proches du défunt, on célèbre la messe à son intention, à différentes occasions comme l’anniversaire du décès.
Dans certaines paroisses, la personne qui a reçu la famille pour les obsèques, lui fait une visite quelque temps après, car les gens en deuil ont souvent besoin de parler de ceux qu’ils ont perdus ; dans d’autres elle envoie un mot amical a la famille pour l’anniversaire des obsèques.
Le 2 novembre, les paroisses célèbrent la "Commémoration des fidèles défunts" et beaucoup d’entre elles envoient aux familles, qui ont perdu un des leurs dans l’année, une invitation pour y participer. Au cours de la célébration on nomme tous les défunts de l’année et chaque famille est invitée à allumer un cierge signe d’une présence et d’une espérance. La cérémonie des obsèques est parfois évoquée par les rites de l’aspersion et de l’encensement.
Le jour de la Toussaint certaines paroisses font un accueil au cimetière et proposent un texte de prière.
Ces rencontres sont des étapes d’un deuil vécu dans la foi et dans le soutien fraternel.
La place du deuil dans la société actuelle Rôle de l’église
2. Comment apporter une aide à ceux qui sont en deuil ?
On se demande parfois comment faire Il faut écouter et ne pas essayer pas d’apporter des réponses On peut demandez de à ses parrains marraines ou à des adultes de confiances pour que la personne en deuil puisse partager ses émotions. Explorez avec elle comment elle prend soin d’elle : sa santé, son sommeil. On peut aider une personne en deuil en l’écoutant parler de sa souffrance
Les étapes du deuil : le choc, l’adaptation, étape créatrice
L’épreuve du deuil : comment faire son deuil ?
3. Quelles sont les associations qui accompagnent le deuil ?
Association Aide aux familles en deuil
Les veuves peuvent participer au mouvement "Espérance et vie", groupe chrétien de femmes pour les premiers temps du veuvage ( 20, rue des Tanneries, 75013 Paris, tel. 01 45 35 78 27) ; il aide les personnes éprouvées par leur veuvage à se reconstruire.
Pour les veufs, Association Veufs et résurrection (9, rue de la Fontaine
94470 Boissy-Saint-Léger) 01.45.69.28.24
Pour les parents face à la disparition d’un tout petit : Naître et Vivre
Association Jonathan Pierre Vivantes pour les personnes en deuil d’un enfant
4. Comment présenter la mort à un enfant en deuil ?
Il y a plusieurs manières de présenter la mort à un enfant en deuil, enfant dont la famille est en deuil. Cela dépend de l’âge de l’enfant et de la relation de l’enfant avec la personne qui est morte. Voici deux témoignages.
Je pense qu’il faut présenter la mort à ton enfant comme un phénomène naturel. On naît, on vit et un jour (quand on est très vieux ou si on est malade) la vie s’arrête. Il faut lui présenter la mort comme un évènement heureux pour l’être décédé.
"Ton papi était malade ou très vieux, il a eu une vie heureuse et maintenant comme il était très fatigué il est mort. Nous nous sommes tristes car on aurait bien aimé qu’il reste avec nous, mais c’est la vie et ton papi t’aime toujours comme nous, nous l’aimons toujours" Il faut que votre enfant soit rassuré et qu’il sache que son papa et sa maman ont encore longtemps à vivre auprès de lui.
Si vous êtes chrétiens, parlez lui du ciel, du paradis.
J’ai du expliquer ce genre de chose à mes enfants qui avaient 3 ans, et c’était très dur à comprendre pour eux, à part que la personne disparue ne reviendrait plus. J’ai aussi abordé la résurrection, à ma façon. Il existe des livre (style "Max et Lilie") en librairie qui aident bien. Mais l’important en tout cas, c’est de ne jamais mentir à l’enfant, ne pas fuir les questions. Il faut déculpabiliser l’enfant, lui expliquer que ce n’est pas de sa faute si son animal est mort ou si son papi est parti au ciel... Et le paradis aide bien aussi l’enfant qui vit encore beaucoup d’imaginaire, pour se représenter encore l’être aimé.
