Fête de la Croix Glorieuse
Cette fête s’appelle en grec ancien : « Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix » et en latin : Exaltatio Sanctae Crucis.
Selon une tradition largement répandue, la Vraie Croix fut découverte en 326 par sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin le Grand, lors d’un pèlerinage qu’elle fit à Jérusalem. Par ordre d’Hélène et de Constantin, l’église du Saint-Sépulcre fut bâtie sur le lieu de la découverte. L’église, conservant une portion de la Croixnote, fut consacrée neuf ans plus tard. Une légende raconte qu’en 614, cette relique fut dérobée et emportée par les Perses. Reconquise en 618 par l’empereur byzantin Héraclius, elle fut d’abord rapportée à Constantinople puis renvoyée plus tard à Jérusalem.
La date de la fête commémore la consécration de l’église du Saint-Sépulcre en 3352. Ce fut alors une fête de deux jours : l’église fut consacrée le 13 septembre ; la relique de la Croix fut extraite de l’église le 14 septembre et présentée à l’adoration des fidèles.
Dans le rite romain de l’Église catholique, le clergé arbore des habits sacerdotaux de couleur rouge le jour de la Sainte-Croix.
Dans la symbolique chrétienne, la croix présente un double visage. Dans le contexte de la passion et de la mort violente de Jésus, les évangiles évoquent la croix en tant qu’instrument de torture et gibet d’infamie. A cet égard, la croix ne mérite évidemment pas de devenir un objet de vénération.